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samedi, 08 juillet 2017

Par Courbet

 

 

 

 

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Gustave Courbet (1819-1877), Portrait de Charles Baudelaire (1848),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

 

vendredi, 07 juillet 2017

La féline

 

 

 

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Constantin Guys (1802-1892), Portrait présumé de Jeanne Duval (s. d.),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

Une dédicace pour Jeanne Duval.

 

Un autre portrait de Jeanne Duval.

 

 

 

 

 

jeudi, 06 juillet 2017

L'architecture mobile des nuages

 

 

 

 

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Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe du poème en prose "le Port" (1864),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

LE PORT

 

Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.

 

 

 

 

mercredi, 05 juillet 2017

Baudelaire à vingt-trois ans

 

 

 

 

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Émile Deroy (1820-1846), Portrait de Charles Baudelaire (1844),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

mardi, 04 juillet 2017

La douce Nuit qui marche

 

 

 

 

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Charles Baudelaire (1821-1867), manuscrit autographe de "Recueillement" (1861),
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

RECUEILLEMENT

 

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

 

 

 

 

lundi, 03 juillet 2017

Image du poète

 

 

 

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Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar (1820-1910), Portrait de Charles Baudelaire (vers 1855),
épreuve sur papier albuminé,
à l'exposition "L'Œil de Baudelaire", au musée de la Vie romantique, à Paris IX,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

jeudi, 16 février 2017

La Muse

 

 

 

 

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Édouard Manet (1832-1883), La Maîtresse de Baudelaire
 ou
La Dame à l'éventail (Jeanne Duval) (1862),
 exposition "Chefs-d'œuvre des musées de Budapest", au musée du Luxembourg, à Paris VI,
photographie : juillet 2016.

 

 

 

 

jeudi, 13 octobre 2016

« Hommage à ma très chère Féline » (Interlude)

 

 

 

 

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Charles Baudelaire, dédicace à Jeanne Duval
sur un exemplaire des
Fleurs du mal, Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1861,
exposition "L’œil de Baudelaire",
au Musée de la Vie romantique, à Paris,
photographie : octobre 2016.

 

 

 

 

samedi, 02 juillet 2016

Regard du poète

 

 

 

 

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Henri Fantin-Latour (1836-1904), Hommage à Delacroix (1864),
détail : Charles Baudelaire,
au musée d'Orsay,
photographie : janvier 2016.

 

 

 

 

vendredi, 05 juin 2015

L'amante des palais

 

 

 

 

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Charles Baudelaire, deux premières strophes de « La Muse vénale », dans l'édition originale
des
Fleurs du mal, Paris : Poulet-Malassis et de Broise, 1857,
à l'exposition « Sade, marquis de l'ombre, prince des Lumières »

à l'Institut des Lettres et Manuscrits, Paris VII,
photographie : novembre 2014.